D’Avignon à Prague, d’Oslo à Auckland, une femme passe d’une chambre d’hôtel à l’autre, dans le seul but de s’isoler du monde. Dans ces lieux intimes mais standardisés, elle tue le temps avec l’espoir d’échapper aux assauts d’un passé douloureux. C’est oublier que l’être humain et la solitude ne font pas bon ménage. Toujours, quelque chose la pousse à trouver de la compagnie, celle de l’alcool ou d’hommes croisés au détour d’un couloir, mais la mémoire ne se laisse pas si facilement réprimer.
Bientôt ses fantômes se glissent sous ses draps et elle ne peut plus fuir. Room trip aux accents oniriques, Un hôtel étrange brouille les pistes et se joue des conventions littéraires pour offrir le récit d’une errance sur le territoire de la solitude et du deuil. Eimear McBride nous plonge dans l’intériorité d’une femme qui s’émancipe de toutes les injonctions et livre une ode féministe à la maturité, avec une intensité stylistique rare.
D’Avignon à Prague, d’Oslo à Auckland, une femme passe d’une chambre d’hôtel à l’autre, dans le seul but de s’isoler du monde. Dans ces lieux intimes mais standardisés, elle tue le temps avec l’espoir d’échapper aux assauts d’un passé douloureux. C’est oublier que l’être humain et la solitude ne font pas bon ménage. Toujours, quelque chose la pousse à trouver de la compagnie, celle de l’alcool ou d’hommes croisés au détour d’un couloir, mais la mémoire ne se laisse pas si facilement réprimer.
Bientôt ses fantômes se glissent sous ses draps et elle ne peut plus fuir. Room trip aux accents oniriques, Un hôtel étrange brouille les pistes et se joue des conventions littéraires pour offrir le récit d’une errance sur le territoire de la solitude et du deuil. Eimear McBride nous plonge dans l’intériorité d’une femme qui s’émancipe de toutes les injonctions et livre une ode féministe à la maturité, avec une intensité stylistique rare.