Voici une saga « familiale » racontée en trois épisodes dramatiques. La « famille » dont il s’agit rassemble, en réalité, des personnages sans aucun lien de parenté. Si ce n’est la langue allemande qu’ils ont, tous, refoulée parce qu’elle pourrait trahir, parlée à voix haute, leur douloureux « secret » de famille : l’origine juive à dissimuler coûte que coûte. Chose très originale, la narratrice qui présente les trois récits en est précisément la traductrice. C’est donc la langue allemande – la langue de la culpabilité – qui se comporte ici comme le personnage principal par la voix des êtres humains.
Voici une saga « familiale » racontée en trois épisodes dramatiques. La « famille » dont il s’agit rassemble, en réalité, des personnages sans aucun lien de parenté. Si ce n’est la langue allemande qu’ils ont, tous, refoulée parce qu’elle pourrait trahir, parlée à voix haute, leur douloureux « secret » de famille : l’origine juive à dissimuler coûte que coûte. Chose très originale, la narratrice qui présente les trois récits en est précisément la traductrice. C’est donc la langue allemande – la langue de la culpabilité – qui se comporte ici comme le personnage principal par la voix des êtres humains.