Il est un contraste que le passage du temps ne suffit pas à expliquer entre le souvenir très estompé que nous conservons de Proudhon, réduit à quelques formules tapageuses, et son importance historique. La haine de Marx et du marxisme envers cet esprit assoiffé de liberté, la difficulté de situer une pensée souvent ambiguë, qui a sa part d’ombre, expliquent entre autres cet oubli immérité. Et, pourtant, Proudhon est bien au cour de l’histoire de la France du XIXe siècle.
Son ouvre foisonnante qui dénonce les ravages sociaux de la révolution industrielle, annonce les désillusions prévisibles de la Révolution de 1848 et n’hésite pas, enfin, à provoquer la censure impériale pour critiquer la collusion du pouvoir et de la féodalité industrielle, offrant une grille de lecture passionnante de la période. Fondée sur une documentation inédite, cette biographie dessine ainsi le portrait tout en nuances de celui qui reste l’enfant terrible du socialisme (Pierre Leroux).
Il est un contraste que le passage du temps ne suffit pas à expliquer entre le souvenir très estompé que nous conservons de Proudhon, réduit à quelques formules tapageuses, et son importance historique. La haine de Marx et du marxisme envers cet esprit assoiffé de liberté, la difficulté de situer une pensée souvent ambiguë, qui a sa part d’ombre, expliquent entre autres cet oubli immérité. Et, pourtant, Proudhon est bien au cour de l’histoire de la France du XIXe siècle.
Son ouvre foisonnante qui dénonce les ravages sociaux de la révolution industrielle, annonce les désillusions prévisibles de la Révolution de 1848 et n’hésite pas, enfin, à provoquer la censure impériale pour critiquer la collusion du pouvoir et de la féodalité industrielle, offrant une grille de lecture passionnante de la période. Fondée sur une documentation inédite, cette biographie dessine ainsi le portrait tout en nuances de celui qui reste l’enfant terrible du socialisme (Pierre Leroux).