En partenariat avec le Théâtre National Populaire et le Goethe Institut Lyon.
Né à Vienne en 1886, Hermann Broch est l’un des plus grands penseurs des menaces totalitaires. Dès 1918, il se met à l’écriture de la trilogie Les Somnambules, dans laquelle il démontre combien la voie est déjà ouverte pour l’arrivée d’un Hitler.
Dans l’état crépusculaire, la conscience de l’homme est comme diminuée ; Broch parle de « somnolence animale, presque végétative ». Comment convoquer, dans ces conditions, sa responsabilité éthique, son autonomie de pensée, voire son identité ? Car l’être humain dans la masse, c’est aussi l’anonyme, celui qui remet sa relègue sa responsabilité individuelle au collectif. Celui qui, en un sens, se déresponsabilise.
Par l’intermédiaire romanesque, Hermann Broch se place à l’échelle de destins individuels. Avec Les Irresponsables, il signe un roman-fleuve qui brosse différents portraits de personnages qui se croisent.
Partant de ce roman, Irène Bonnaud et Aurélia Guillet ont travaillé à une adaptation du roman, respectant sa structure de point et de contre-point, tout en assumant les coupes nécessaires à sa mise en scène au théâtre.
Comment conserver le flux de pensée, et réinventer le chemin de l’écriture au présent.
Comment la matière littéraire résiste ou se déploie sur scène, quels allers-retours sont nécessaires entre le travail de traduction et celui de l’adaptation scénique ?
En partenariat avec le Théâtre National Populaire et le Goethe Institut Lyon.
Né à Vienne en 1886, Hermann Broch est l’un des plus grands penseurs des menaces totalitaires. Dès 1918, il se met à l’écriture de la trilogie Les Somnambules, dans laquelle il démontre combien la voie est déjà ouverte pour l’arrivée d’un Hitler.
Dans l’état crépusculaire, la conscience de l’homme est comme diminuée ; Broch parle de « somnolence animale, presque végétative ». Comment convoquer, dans ces conditions, sa responsabilité éthique, son autonomie de pensée, voire son identité ? Car l’être humain dans la masse, c’est aussi l’anonyme, celui qui remet sa relègue sa responsabilité individuelle au collectif. Celui qui, en un sens, se déresponsabilise.
Par l’intermédiaire romanesque, Hermann Broch se place à l’échelle de destins individuels. Avec Les Irresponsables, il signe un roman-fleuve qui brosse différents portraits de personnages qui se croisent.
Partant de ce roman, Irène Bonnaud et Aurélia Guillet ont travaillé à une adaptation du roman, respectant sa structure de point et de contre-point, tout en assumant les coupes nécessaires à sa mise en scène au théâtre.
Comment conserver le flux de pensée, et réinventer le chemin de l’écriture au présent.
Comment la matière littéraire résiste ou se déploie sur scène, quels allers-retours sont nécessaires entre le travail de traduction et celui de l’adaptation scénique ?