Autour des goûts musicaux des invités du festival, un DJset qui fait entendre les relations singulières qu’entretiennent les auteurs avec les chansons qui peuplent leurs vies, nos vies. Chacun se souvient de refrains qui tournent et reviennent comme des idées dans la tête. Ces tracks qui vous ouvrent un monde insoupçonné, qui font rêver, danser, chavirer.
Explorer des formes où littérature et musique sont imbriquées organiquement. Transformer ces textes en paroles, en voix. Des voix et des musiques qui se chevauchent, se piétinent, s’interrompent l’une l’autre et enfin, se répondent comme un écho, s’harmonisent sur le dancefloor, dans la fièvre d’un samedi soir.
« Vous avez tous, comme moi, j’en suis sûr, été hantés, obsédés jusqu’à la nausée, possédés jusqu’à n’en plus pouvoir par un de ces airs comme ça, une de ces chansons que l’on entend par hasard, c’est-à-dire par nécessité, à la radio, au café, au supermarché: un de ces tubes qui dès lors ne nous lâchent plus, qui sont là sur nos lèvres au réveil, qui rythment nos pas lorsque nous marchons dans la rue ou qui viennent soudain perturber, sans que l’on sache pourquoi, une chaîne de pensées, des rêveries dans notre for Intérieur. On peut les aimer ou les détester: on peut les réentendre bien des années après et être happés par un flot d’émotion nostalgique qui nous emporte vers le passé comme si on y était; on peut au contraire tenter de se défendre de toutes ses forces contre ce parasite musical qui se permet de saisir de nous…Rien n’y fait, il y a là une sorte de virus qui nous gagne : ce que certains appelle des vers d’oreilles. »
Peter Szendy
Autour des goûts musicaux des invités du festival, un DJset qui fait entendre les relations singulières qu’entretiennent les auteurs avec les chansons qui peuplent leurs vies, nos vies. Chacun se souvient de refrains qui tournent et reviennent comme des idées dans la tête. Ces tracks qui vous ouvrent un monde insoupçonné, qui font rêver, danser, chavirer.
Explorer des formes où littérature et musique sont imbriquées organiquement. Transformer ces textes en paroles, en voix. Des voix et des musiques qui se chevauchent, se piétinent, s’interrompent l’une l’autre et enfin, se répondent comme un écho, s’harmonisent sur le dancefloor, dans la fièvre d’un samedi soir.
« Vous avez tous, comme moi, j’en suis sûr, été hantés, obsédés jusqu’à la nausée, possédés jusqu’à n’en plus pouvoir par un de ces airs comme ça, une de ces chansons que l’on entend par hasard, c’est-à-dire par nécessité, à la radio, au café, au supermarché: un de ces tubes qui dès lors ne nous lâchent plus, qui sont là sur nos lèvres au réveil, qui rythment nos pas lorsque nous marchons dans la rue ou qui viennent soudain perturber, sans que l’on sache pourquoi, une chaîne de pensées, des rêveries dans notre for Intérieur. On peut les aimer ou les détester: on peut les réentendre bien des années après et être happés par un flot d’émotion nostalgique qui nous emporte vers le passé comme si on y était; on peut au contraire tenter de se défendre de toutes ses forces contre ce parasite musical qui se permet de saisir de nous…Rien n’y fait, il y a là une sorte de virus qui nous gagne : ce que certains appelle des vers d’oreilles. »
Peter Szendy