« Est-il bien pertinent de penser jouer alors qu’on ferait mieux de travailler à cisailler les libéralismes liberticides et autres fascismes aux mœurs légères et armes lourdes ? La réponse est encore et toujours noui. Face à l’appel du Bingo, l’hésitation n’aura duré qu’une lettre et se lira dans les chiffres. Papier Machine a en effet décidé de libérer les nombres des tableaux comptables pour les faire sortir en littérature. Égrainés au fil des lectures, ils seront des phares dans la nuit des mots, des pompons de manège, des cerises sur le gâteau, un moyen de remplir sa grille et l’occasion de crier sa joie de gagner son gros lot de mots. Le bingo de Papier Machine, c’est un jeu fait de textes et de hasards, un numéro, une croix, une invitation à se délecter des mots sans perdre de vue le butin, bref, une occasion ouverte à toustes de venir de mêler l’inutile à l’agréable. »
Papier Machine est née à Bruxelles il y a dix ans. C’est une revue imprimée qui, pour chaque numéro, choisit un mot banal et le soumet à l’inspiration d’une trentaine de personnes issues d’horizons très variés. Elle a pour objectif d’offrir à son lectorat une démarche non-consensuelle, transversale et critique, construisant des passerelles entre les moyens d’expression. La littérature peut y côtoyer la sociologie, le dessin, l’astrophysique ou la gravure, entre autres. Elle existe pour faire de la langue un terrain de jeu et d’exploration, laissant la place à l’émotion, à la surprise et à l’impertinence, sans avoir peur de passer du coq à l’âne.
« Est-il bien pertinent de penser jouer alors qu’on ferait mieux de travailler à cisailler les libéralismes liberticides et autres fascismes aux mœurs légères et armes lourdes ? La réponse est encore et toujours noui. Face à l’appel du Bingo, l’hésitation n’aura duré qu’une lettre et se lira dans les chiffres. Papier Machine a en effet décidé de libérer les nombres des tableaux comptables pour les faire sortir en littérature. Égrainés au fil des lectures, ils seront des phares dans la nuit des mots, des pompons de manège, des cerises sur le gâteau, un moyen de remplir sa grille et l’occasion de crier sa joie de gagner son gros lot de mots. Le bingo de Papier Machine, c’est un jeu fait de textes et de hasards, un numéro, une croix, une invitation à se délecter des mots sans perdre de vue le butin, bref, une occasion ouverte à toustes de venir de mêler l’inutile à l’agréable. »
Papier Machine est née à Bruxelles il y a dix ans. C’est une revue imprimée qui, pour chaque numéro, choisit un mot banal et le soumet à l’inspiration d’une trentaine de personnes issues d’horizons très variés. Elle a pour objectif d’offrir à son lectorat une démarche non-consensuelle, transversale et critique, construisant des passerelles entre les moyens d’expression. La littérature peut y côtoyer la sociologie, le dessin, l’astrophysique ou la gravure, entre autres. Elle existe pour faire de la langue un terrain de jeu et d’exploration, laissant la place à l’émotion, à la surprise et à l’impertinence, sans avoir peur de passer du coq à l’âne.