Hisham Matar est né dans la ville de New York. Sa famille déménage à Tripoli à ses trois ans avant de s’exiler en Égypte à cause des opinions de son père contre le régime Kadhafi. Hisham Matar s’installe à Londres en 1986 pour des études d’architectures. Il apprend quatre ans plus tard l’enlèvement de son père par la police égyptienne qui l’a remis aux autorités libyennes. La Terre qui les sépare (Prix Pulitzer de la biographie, traduit de l’anglais par Agnès Desarthe, Gallimard, 2017) narre cet épisode de la vie de l’auteur où plane l’incertitude d’espérer revoir son père.