Historien, sociologue et écrivain, Pierre Rosanvallon n’a cessé de multiplier ses engagements en tentant d’éclairer l’actualité à la lumière des sciences sociales. Ses travaux portent principalement sur l’histoire de la démocratie et du modèle politique français ainsi que sur le rôle de l’État et la question de la justice sociale dans les sociétés contemporaines. Il est l’un des principaux théoriciens de l’autogestion, réflechissant à la résurrection de la société civile dans L’ âge de l’autogestion (Seuil,1976). En 2002, il fonde La République des Idées, une coopération internationale qui propose des analyses sur les grands enjeux de notre temps. C’est à la suite des grands mouvements sociaux des dernières années (#MeToo, Gilets Jaunes, retraites) qu’il propose un regard sociologique sur la nature des attentes, des colères et des peurs dont ces évènement dérivent. Dans son essai Les Institutions invisibles (Seuil, 2024), il propose une analyse de trois concepts clés des démocraties contemporaines : l’autorité, la confiance, et la légitimité. Cette conceptualisation permet d’élargir le cadre d’analyse des sociétés contemporaines tout en l’inscrivant dans une histoire comparative renouvelée.
Légende et crédits photo : Portrait Pierre Rosanvallon Science po Lyon le 12 novembre 2024
Historien, sociologue et écrivain, Pierre Rosanvallon n’a cessé de multiplier ses engagements en tentant d’éclairer l’actualité à la lumière des sciences sociales. Ses travaux portent principalement sur l’histoire de la démocratie et du modèle politique français ainsi que sur le rôle de l’État et la question de la justice sociale dans les sociétés contemporaines. Il est l’un des principaux théoriciens de l’autogestion, réflechissant à la résurrection de la société civile dans L’ âge de l’autogestion (Seuil,1976). En 2002, il fonde La République des Idées, une coopération internationale qui propose des analyses sur les grands enjeux de notre temps. C’est à la suite des grands mouvements sociaux des dernières années (#MeToo, Gilets Jaunes, retraites) qu’il propose un regard sociologique sur la nature des attentes, des colères et des peurs dont ces évènement dérivent. Dans son essai Les Institutions invisibles (Seuil, 2024), il propose une analyse de trois concepts clés des démocraties contemporaines : l’autorité, la confiance, et la légitimité. Cette conceptualisation permet d’élargir le cadre d’analyse des sociétés contemporaines tout en l’inscrivant dans une histoire comparative renouvelée.