Geetanjali Shree est une écrivaine née en 1957 en Inde. Docteure en littérature hindi de l’Université Jawaharlal Nehru à New Delhi, elle expérimente les possibilités ouvertes par le hindi et invente des personnages aux psychés complexes dès son premier roman, Khali Jagah (éd. Rajkamal Prakashan), publié en 2009. Les récits de Geetanjali Shree se développent en spirale, pour dire les vies d’individus qui cherchent à se défaire de ce qu’on a voulu leur faire être. Une place vide (Infolio, 2018, trad. Nicola Pozza) décrit la solitude d’un enfant qu’on a substitué à un autre, après un attentat meurtrier. Dans Ret samadhi (éd. des femmes – Antoinette Fouque, 2020, trad. Annie Montaut), l’écrivaine raconte les métamorphoses d’une femme âgée qui se rebelle contre l’immobilité à laquelle elle était assignée. Quand le Booker Prize lui est décerné en 2022 pour ce livre, elle devient la porte-parole des richesses trop souvent négligées de la littérature sud-asiatique non-anglophone.
Geetanjali Shree est une écrivaine née en 1957 en Inde. Docteure en littérature hindi de l’Université Jawaharlal Nehru à New Delhi, elle expérimente les possibilités ouvertes par le hindi et invente des personnages aux psychés complexes dès son premier roman, Khali Jagah (éd. Rajkamal Prakashan), publié en 2009. Les récits de Geetanjali Shree se développent en spirale, pour dire les vies d’individus qui cherchent à se défaire de ce qu’on a voulu leur faire être. Une place vide (Infolio, 2018, trad. Nicola Pozza) décrit la solitude d’un enfant qu’on a substitué à un autre, après un attentat meurtrier. Dans Ret samadhi (éd. des femmes – Antoinette Fouque, 2020, trad. Annie Montaut), l’écrivaine raconte les métamorphoses d’une femme âgée qui se rebelle contre l’immobilité à laquelle elle était assignée. Quand le Booker Prize lui est décerné en 2022 pour ce livre, elle devient la porte-parole des richesses trop souvent négligées de la littérature sud-asiatique non-anglophone.