Les œuvres d’Abdellah Taïa, écrivain et cinéaste marocain, explorent les questions d’affirmation identitaire dans la société marocaine. L’un des premiers écrivain arabes à affirmer publiquement son homosexualité, il s’inspire beaucoup de sa propre histoire ou de celle de sa famille pour tisser ses intrigues. C’est le cas dans Le Jour du roi (Seuil, 2010) pour lequel il reçoit le Prix de Flore, ou dans L’Armée du salut (Seuil, 2006), roman autobiographique qu’il a adapté en 2014 au cinéma. Dans sa dernière autofiction, La vie lente (Seuil, 2019), Abdellah Taïa fait du personnage de Mounir son avatar : marocain homosexuel émigré à Paris, titulaire d’un doctorat en littérature française sur Fragonard et le récit libertin, il lit pour chercher le calme mais écrit pour trouver dans la violence du langage un moyen de se défendre.
Transposant ses balades littéraires sur le plan sonore pour le projet de podcasts Écoutes croisées, l’artiste marocain revient dans sa ville d’origine, Salé, pour nous proposer de parcourir avec lui les lieux qui l’ont vu grandir.
Légende et crédits photo : Écoutes Croisées. Méditerranées. Le Polygone étoilé Camille Ammoun Conversation avec Camille Ammoun, Valérie Cachard et Abdellah Taïa. Villa Gillet Lyon, le 19 novembre 2021
Les œuvres d’Abdellah Taïa, écrivain et cinéaste marocain, explorent les questions d’affirmation identitaire dans la société marocaine. L’un des premiers écrivain arabes à affirmer publiquement son homosexualité, il s’inspire beaucoup de sa propre histoire ou de celle de sa famille pour tisser ses intrigues. C’est le cas dans Le Jour du roi (Seuil, 2010) pour lequel il reçoit le Prix de Flore, ou dans L’Armée du salut (Seuil, 2006), roman autobiographique qu’il a adapté en 2014 au cinéma. Dans sa dernière autofiction, La vie lente (Seuil, 2019), Abdellah Taïa fait du personnage de Mounir son avatar : marocain homosexuel émigré à Paris, titulaire d’un doctorat en littérature française sur Fragonard et le récit libertin, il lit pour chercher le calme mais écrit pour trouver dans la violence du langage un moyen de se défendre.
Transposant ses balades littéraires sur le plan sonore pour le projet de podcasts Écoutes croisées, l’artiste marocain revient dans sa ville d’origine, Salé, pour nous proposer de parcourir avec lui les lieux qui l’ont vu grandir.