Mardi 21 mai — 21h — Villa Gillet
Modération : Caroline Broué
Conversation avec deux auteurs dont les récits tissent les fils d’une histoire globale incomplète. Leurs quêtes personnelles et romanesques donnent voix aux histoires oubliées, leurs œuvres explorent les émotions et résonances que provoque la violence du déracinement. En suivant les traces d’une histoire personnelle, l’autrice franco-rwandaise Beata Umubyeyi Mairesse, raconte dans Le convoi (Flammarion, 2024) une histoire collective, celle du génocide de 1994, qui est aussi celle de nos images et nos représentations. Hisham Matar, lauréat du Prix Pulitzer de la biographie, auteur de Mes amis (Gallimard, 2024, trad. David Fauquemberg), roman portant sur l’amitié entre trois expatriés libyens vivant à Londres et explorant avec délicatesse le conflit intérieur lié à l’exil.
Beata Umubyeyi Mairesse : « Les femmes ont tendance à dire « j’écris » quand les hommes peuvent déjà se présenter en tant qu’écrivain, moi il m’a fallu beaucoup d’années avant de me présenter comme écrivaine. »
« L’écrivain c’est celui ou celle qui fait le lien entre le passé, le présent et le futur d’une façon qui le rend fluide. »
« Moi, pour pouvoir avancer et tendre la main aux générations futures, j’avais besoin de faire constamment le lien entre le passé et le présent et dire aussi que finalement le passé n’est pas passé tant qu’on ne s’y est pas confronté. »
Hisham matar : “Je suis très intéressé par le temps parce que le temps est circulaire et linéaire à la fois et la texture de chaque moment peut varier. Nous savons tous qu’il y a des moments où on a l’impression que le temps est plus large et plus profond et on a l’impression que certaines pensées ont leur place. Et puis, il y a des semaines et des mois, pour moi par exemple, qui peuvent s’écouler et tout disparaît, on y pense pas.”
Interprétariat : Dawn Sheridan et Sara Green
Mardi 21 mai — 21h — Villa Gillet
Modération : Caroline Broué
Conversation avec deux auteurs dont les récits tissent les fils d’une histoire globale incomplète. Leurs quêtes personnelles et romanesques donnent voix aux histoires oubliées, leurs œuvres explorent les émotions et résonances que provoque la violence du déracinement. En suivant les traces d’une histoire personnelle, l’autrice franco-rwandaise Beata Umubyeyi Mairesse, raconte dans Le convoi (Flammarion, 2024) une histoire collective, celle du génocide de 1994, qui est aussi celle de nos images et nos représentations. Hisham Matar, lauréat du Prix Pulitzer de la biographie, auteur de Mes amis (Gallimard, 2024, trad. David Fauquemberg), roman portant sur l’amitié entre trois expatriés libyens vivant à Londres et explorant avec délicatesse le conflit intérieur lié à l’exil.
Beata Umubyeyi Mairesse : « Les femmes ont tendance à dire « j’écris » quand les hommes peuvent déjà se présenter en tant qu’écrivain, moi il m’a fallu beaucoup d’années avant de me présenter comme écrivaine. »
« L’écrivain c’est celui ou celle qui fait le lien entre le passé, le présent et le futur d’une façon qui le rend fluide. »
« Moi, pour pouvoir avancer et tendre la main aux générations futures, j’avais besoin de faire constamment le lien entre le passé et le présent et dire aussi que finalement le passé n’est pas passé tant qu’on ne s’y est pas confronté. »
Hisham matar : “Je suis très intéressé par le temps parce que le temps est circulaire et linéaire à la fois et la texture de chaque moment peut varier. Nous savons tous qu’il y a des moments où on a l’impression que le temps est plus large et plus profond et on a l’impression que certaines pensées ont leur place. Et puis, il y a des semaines et des mois, pour moi par exemple, qui peuvent s’écouler et tout disparaît, on y pense pas.”
Interprétariat : Dawn Sheridan et Sara Green