11 mai 2023. Conversation avec Nathacha Appanah (Rien ne t’appartient, Gallimard, 2021) et Donatella di Pietrantonio (Borgo Sud, Albin Michel, 2022, Trad. Laura Brignon) modérée par Oriane Jeancourt Galignani (Transfuge). En partenariat avec Transfuge, l’Institut culturel italien de Lyon et la librairie La Virevolte.
Nathacha Appanah
« Ce personnage féminin n’est pas né avec l’intention de raconter une femme mais de raconter une perte.
(…) Cette enfance est comme un pays perdu pour le personnage principal, qu’elle cherchera à tout prix à retrouver. Et qui lui permettra de surmonter les moments difficiles.
(…) J’ai imaginé un pays merveilleux qui deviendrait insupportable par les actes des hommes. Et ces pays, on peut les nommer mais j’aimais que le contexte ne soit pas précis. Je suis frappée aussi par l’injonction de vérité dans la fiction. Je veux m’en éloigner.
Donatella Di Pietrantonio
« Je crois que les lieux de naissance sont déterminants. Ce n’est pas la même chose de naître dans une petite vallée. Mes personnages vivent cette tension entre partir ou rester.
(…) Adriana part pour la ville. Mais quel lieu choisit-elle d’habiter ? Un lieu qui reproduit les mêmes conditions que chez ses parents : un lieu de violence, où on la tait. Donc Adriana fait un faux mouvement. »
11 mai 2023. Conversation avec Nathacha Appanah (Rien ne t’appartient, Gallimard, 2021) et Donatella di Pietrantonio (Borgo Sud, Albin Michel, 2022, Trad. Laura Brignon) modérée par Oriane Jeancourt Galignani (Transfuge). En partenariat avec Transfuge, l’Institut culturel italien de Lyon et la librairie La Virevolte.
Nathacha Appanah
« Ce personnage féminin n’est pas né avec l’intention de raconter une femme mais de raconter une perte.
(…) Cette enfance est comme un pays perdu pour le personnage principal, qu’elle cherchera à tout prix à retrouver. Et qui lui permettra de surmonter les moments difficiles.
(…) J’ai imaginé un pays merveilleux qui deviendrait insupportable par les actes des hommes. Et ces pays, on peut les nommer mais j’aimais que le contexte ne soit pas précis. Je suis frappée aussi par l’injonction de vérité dans la fiction. Je veux m’en éloigner.
Donatella Di Pietrantonio
« Je crois que les lieux de naissance sont déterminants. Ce n’est pas la même chose de naître dans une petite vallée. Mes personnages vivent cette tension entre partir ou rester.
(…) Adriana part pour la ville. Mais quel lieu choisit-elle d’habiter ? Un lieu qui reproduit les mêmes conditions que chez ses parents : un lieu de violence, où on la tait. Donc Adriana fait un faux mouvement. »