21 mai 2022. Conversation avec Alice Kaplan (Maison Atlas, Le Bruit du monde, 2022) et Christophe Boltanski (Les Vies de Jacob, Stock, 2021) modérée par Cédric Enjalbert (Philosophie magazine). Conversation en partenariat avec Philosophie Magazine et le Consulat des États-Unis à Lyon.
Christophe Boltanski
« Ces enquêtes sont aussi des prétextes. Ce sont davantage des quêtes que des enquêtes. L’intérêt d’une quête est qu’elle permet de retrouver des traces. Raconter ces traces est peut-être plus important encore que de raconter l’histoire de ces personnes. Une trace c’est une empreinte mais c’est aussi une absence.
(…) On attend d’un journaliste qu’il donne des réponses. Un écrivain est là pour poser des questions auxquelles il ne répondra peut-être jamais. »
Alice Kaplan
« Je suis très attirée par des auteurs comme Stendhal qui sont toujours dans l’ellipse, qui ne vont pas tout dire, car cela donne un pouvoir d’imagination au lecteur.
(…) Je pense qu’on écrit toujours le même livre, celui de sa personnalité. Pour moi ce sera toujours la quête du père car j’ai perdu mon père à sept ans. »
21 mai 2022. Conversation avec Alice Kaplan (Maison Atlas, Le Bruit du monde, 2022) et Christophe Boltanski (Les Vies de Jacob, Stock, 2021) modérée par Cédric Enjalbert (Philosophie magazine). Conversation en partenariat avec Philosophie Magazine et le Consulat des États-Unis à Lyon.
Christophe Boltanski
« Ces enquêtes sont aussi des prétextes. Ce sont davantage des quêtes que des enquêtes. L’intérêt d’une quête est qu’elle permet de retrouver des traces. Raconter ces traces est peut-être plus important encore que de raconter l’histoire de ces personnes. Une trace c’est une empreinte mais c’est aussi une absence.
(…) On attend d’un journaliste qu’il donne des réponses. Un écrivain est là pour poser des questions auxquelles il ne répondra peut-être jamais. »
Alice Kaplan
« Je suis très attirée par des auteurs comme Stendhal qui sont toujours dans l’ellipse, qui ne vont pas tout dire, car cela donne un pouvoir d’imagination au lecteur.
(…) Je pense qu’on écrit toujours le même livre, celui de sa personnalité. Pour moi ce sera toujours la quête du père car j’ai perdu mon père à sept ans. »