18 novembre 2022. Conversation entre Charles Stépanoff, Nasstassja Martin et Marie-Paule Imberti (chargée des collections des Amériques et du Cercle polaire au musée des Confluences). En partenariat avec le Musée des Confluences.
Charles Stépanoff
« Il y a vraiment un rapport à l’objet ici très particulier. Le tambour du chamane mais aussi le costume sont détruits à la mort du chamane, donc si aujourd’hui il en reste quelques uns c’est dans les musées où ils sont sortis du circuit qui est un circuit dans lequel ils passent d’un état matériel à l’immatériel. »
« Ici, la tradition se transmet par la destruction. »
« Quand les objets sont détruits la relation est détruite s’il n’y a pas une transmission de la mémoire et ensuite une recréation de l’objet. »
Nasstassja Martin
« Et si plutôt que de faire voyager des objets on faisait voyager des gestes dans les musées. Ou alors et si avec les objets on faisait voyager les gestes et les techniques ? »
Martie-Paule Imberti
« Et finalement quand on revient c’est une collection d’objets matériels enrichie de toute leur immatérialité. »
18 novembre 2022. Conversation entre Charles Stépanoff, Nasstassja Martin et Marie-Paule Imberti (chargée des collections des Amériques et du Cercle polaire au musée des Confluences). En partenariat avec le Musée des Confluences.
Charles Stépanoff
« Il y a vraiment un rapport à l’objet ici très particulier. Le tambour du chamane mais aussi le costume sont détruits à la mort du chamane, donc si aujourd’hui il en reste quelques uns c’est dans les musées où ils sont sortis du circuit qui est un circuit dans lequel ils passent d’un état matériel à l’immatériel. »
« Ici, la tradition se transmet par la destruction. »
« Quand les objets sont détruits la relation est détruite s’il n’y a pas une transmission de la mémoire et ensuite une recréation de l’objet. »
Nasstassja Martin
« Et si plutôt que de faire voyager des objets on faisait voyager des gestes dans les musées. Ou alors et si avec les objets on faisait voyager les gestes et les techniques ? »
Martie-Paule Imberti
« Et finalement quand on revient c’est une collection d’objets matériels enrichie de toute leur immatérialité. »