Conversation avec trois autrices dont les livres intègrent les espaces naturels au centre de la narration, explorant les facettes inexplorées d’une terre en mouvement. La terre nourricière dans Les Semeuses (Rue de l’échiquier, 2024, trad. Nino S. Dufour) de Diane Wilson, écrivaine originaire de la tribu sioux Mdewakanton, ou l’histoire de Rosalie Iron Wing, une jeune fille arrachée à ses racines et vivant dans le Minnesota des années 1970 qui renoue avec son passé et découvre l’immense héritage culturel de ses ancêtres. La terre comme élément clé du Chant de la rivière (Cambourakis, 2024), de l’autrice Wendy Delorme qui interroge l’amour, la maternité, la transmission et la mémoire en dehors des normes en racontant les éléments naturels comme des messagers du temps présent. Enfin, la terre en transformation dans Birnam Wood (Buchet Chastel, 2024, trad. Marguerite Capelle) d’Eleanor Catton, autrice néo-zélandaise figurant parmi les Best of Young British Novelists de Granta en 2023, un thriller écologique qui explore les enjeux liés aux nouvelles technologies.
Wendy Delorme : “Il y a deux voix dans ce roman qui alterne, il y a la voix de la rivière qui ouvre le roman, elle dit “on me voit plus couler, même sur les cartes on ne me trouve plus j’ai été enterré, j’ai été jugulée”. Elle coule de manière souterraine, elle coule dans la canalisation, c’est une voix ancestrale qui raconte la domestication des éléments naturels par l’humain, c’est une voix ancestrale dont on sent qu’elle a envie de prendre sa revanche.”
Eleanor Catton : “Peu importe l’endroit où vous vivez dans le monde, même si vous ne vivez pas près d’un parc naturel ou près d’une zone naturelle protégée, le fait de savoir qu’elles existent peut vraiment être largement bénéfique à votre santé.”
Événement soutenu par le British Council dans le cadre du programme Royaume-Uni/France Spotlight sur la Culture 2024 Imaginons Ensemble.
Interprétariat : Dawn Sheridan
Conversation avec trois autrices dont les livres intègrent les espaces naturels au centre de la narration, explorant les facettes inexplorées d’une terre en mouvement. La terre nourricière dans Les Semeuses (Rue de l’échiquier, 2024, trad. Nino S. Dufour) de Diane Wilson, écrivaine originaire de la tribu sioux Mdewakanton, ou l’histoire de Rosalie Iron Wing, une jeune fille arrachée à ses racines et vivant dans le Minnesota des années 1970 qui renoue avec son passé et découvre l’immense héritage culturel de ses ancêtres. La terre comme élément clé du Chant de la rivière (Cambourakis, 2024), de l’autrice Wendy Delorme qui interroge l’amour, la maternité, la transmission et la mémoire en dehors des normes en racontant les éléments naturels comme des messagers du temps présent. Enfin, la terre en transformation dans Birnam Wood (Buchet Chastel, 2024, trad. Marguerite Capelle) d’Eleanor Catton, autrice néo-zélandaise figurant parmi les Best of Young British Novelists de Granta en 2023, un thriller écologique qui explore les enjeux liés aux nouvelles technologies.
Wendy Delorme : “Il y a deux voix dans ce roman qui alterne, il y a la voix de la rivière qui ouvre le roman, elle dit “on me voit plus couler, même sur les cartes on ne me trouve plus j’ai été enterré, j’ai été jugulée”. Elle coule de manière souterraine, elle coule dans la canalisation, c’est une voix ancestrale qui raconte la domestication des éléments naturels par l’humain, c’est une voix ancestrale dont on sent qu’elle a envie de prendre sa revanche.”
Eleanor Catton : “Peu importe l’endroit où vous vivez dans le monde, même si vous ne vivez pas près d’un parc naturel ou près d’une zone naturelle protégée, le fait de savoir qu’elles existent peut vraiment être largement bénéfique à votre santé.”
Événement soutenu par le British Council dans le cadre du programme Royaume-Uni/France Spotlight sur la Culture 2024 Imaginons Ensemble.
Interprétariat : Dawn Sheridan