Conversation avec la sociologue et écrivaine turque Pinar Selek. Modération : Christine Détrez / ENS de Lyon.
Pinar Selek vit en exil en France depuis une dizaine d’année et fait l’objet d’une condamnation par le régime turc pour son engagement politique. Parmi ses publications, La maison du Bosphore (Liana Levi, 2013, trad. Sibel Kerem), saga romanesque retraçant l’histoire turque depuis 1980 jusqu’au début du XXIe siècle et Parce qu’ils sont arméniens (Liana Levi, 2015, trad. Ali Terzioğlu) essai sous forme d’introspection de son rapport au génocide arménien. Son dernier ouvrage Le chaudron militaire turc. Un exemple de production de la violence masculine a paru en 2023 aux Éditions des femmes-Antoinette Fouque. Elle a reçu le 9 décembre 2023 le titre de citoyenne d’honneur de la Ville de Lyon.
“Il y a l’absence de pensée, il y a le conformisme, il y a l’indifférence à autrui qui créent cette participation d’une façon ou d’une autre à la violence mais j’ai vu dans cette recherche qu’il y a aussi un désir de pouvoir.”
“Le service militaire c’est un espace très intéressant parce qu’il y a la rencontre du pouvoir politique et militaire avec pleins d’autres qui viennent de partout et on voit une collaboration, une confrontation et un apprentissage collectif de la violence.”
Conversation avec la sociologue et écrivaine turque Pinar Selek. Modération : Christine Détrez / ENS de Lyon.
Pinar Selek vit en exil en France depuis une dizaine d’année et fait l’objet d’une condamnation par le régime turc pour son engagement politique. Parmi ses publications, La maison du Bosphore (Liana Levi, 2013, trad. Sibel Kerem), saga romanesque retraçant l’histoire turque depuis 1980 jusqu’au début du XXIe siècle et Parce qu’ils sont arméniens (Liana Levi, 2015, trad. Ali Terzioğlu) essai sous forme d’introspection de son rapport au génocide arménien. Son dernier ouvrage Le chaudron militaire turc. Un exemple de production de la violence masculine a paru en 2023 aux Éditions des femmes-Antoinette Fouque. Elle a reçu le 9 décembre 2023 le titre de citoyenne d’honneur de la Ville de Lyon.
“Il y a l’absence de pensée, il y a le conformisme, il y a l’indifférence à autrui qui créent cette participation d’une façon ou d’une autre à la violence mais j’ai vu dans cette recherche qu’il y a aussi un désir de pouvoir.”
“Le service militaire c’est un espace très intéressant parce qu’il y a la rencontre du pouvoir politique et militaire avec pleins d’autres qui viennent de partout et on voit une collaboration, une confrontation et un apprentissage collectif de la violence.”