En partenariat avec l’Institut Cervantes de Lyon.
Romancier et poète, Manuel Vilas s’est imposé comme un auteur espagnol de premier ordre par la recherche de la description juste de l’intime. La France découvre l’auteur natif de l’Aragon en 2019 avec Ordesa (éd. du sous-sol, trad. Isabelle Gugnon), récompensé par le prix Fémina étranger. Après Les Baisers (éd. du sous-sol, 2022, trad. Isabelle Gugnon) qui peint la passion indocile de deux amants à l’heure de la pandémie et de l’isolement, l’ouvrage qui lui a valu le prix Nadal du roman espagnol en 2023 est à paraître en français : Irene (éd. du sous-sol, 2024, trad. Isabelle Gugnon), raconte la fuite en avant d’une femme qui s’élance à la poursuite des ombres de Marcelo, son amant disparu.
« L’ivresse dont parle Baudelaire, ça parle de la passion pour la vie, Baudelaire le dit d’une façon pas très agréable, de façon très anti-bourgeoise mais ce qu’il veut dire c’est qu’il faut vivre la vie passionnément et ça effectivement c’est dans le roman Irene et dans tous les romans que j’ai écris : qu’est ce que tu vas faire de ta vie si ce n’est la vivre avec passion ?”
« Pedro m’a fait écrire un mot : parce qu’il y a un livre dans lequel chaque écrivain écrit un mot : amour, liberté, amitié et moi j’ai mis : l’argent. Pour moi un écrivain c’est un grand explorateur du monde et j’essaye de refléter le monde dans mes romans. Et Irene aime le luxe car elle aime la beauté, le problème c’est que la beauté est séquestrée par le luxe. Et ce problème moral, économique, artistique et littéraire, j’essaye de le refléter dans mes romans. »
« L’écrivain est un photographe du monde qui reflète le monde, comme Stendhal avec son miroir. »
Modération : Nicolas Larue
En partenariat avec l’Institut Cervantes de Lyon.
Romancier et poète, Manuel Vilas s’est imposé comme un auteur espagnol de premier ordre par la recherche de la description juste de l’intime. La France découvre l’auteur natif de l’Aragon en 2019 avec Ordesa (éd. du sous-sol, trad. Isabelle Gugnon), récompensé par le prix Fémina étranger. Après Les Baisers (éd. du sous-sol, 2022, trad. Isabelle Gugnon) qui peint la passion indocile de deux amants à l’heure de la pandémie et de l’isolement, l’ouvrage qui lui a valu le prix Nadal du roman espagnol en 2023 est à paraître en français : Irene (éd. du sous-sol, 2024, trad. Isabelle Gugnon), raconte la fuite en avant d’une femme qui s’élance à la poursuite des ombres de Marcelo, son amant disparu.
« L’ivresse dont parle Baudelaire, ça parle de la passion pour la vie, Baudelaire le dit d’une façon pas très agréable, de façon très anti-bourgeoise mais ce qu’il veut dire c’est qu’il faut vivre la vie passionnément et ça effectivement c’est dans le roman Irene et dans tous les romans que j’ai écris : qu’est ce que tu vas faire de ta vie si ce n’est la vivre avec passion ?”
« Pedro m’a fait écrire un mot : parce qu’il y a un livre dans lequel chaque écrivain écrit un mot : amour, liberté, amitié et moi j’ai mis : l’argent. Pour moi un écrivain c’est un grand explorateur du monde et j’essaye de refléter le monde dans mes romans. Et Irene aime le luxe car elle aime la beauté, le problème c’est que la beauté est séquestrée par le luxe. Et ce problème moral, économique, artistique et littéraire, j’essaye de le refléter dans mes romans. »
« L’écrivain est un photographe du monde qui reflète le monde, comme Stendhal avec son miroir. »
Modération : Nicolas Larue