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L’Atelier des deux rives : interview de Lyne

Interview /

Découvrez le portrait de Lyne Mahfouz, étudiante libanaise prenant part au projet L’Atelier des deux rives. Elle revient en quelques mots sur son expérience de la formation à l’écriture sonore. 

 

Portrait de lectrice

 

Peux-tu te présenter en quelques mots et nous parler de ton rapport à la lecture ?

Je m’appelle Lyne Mahfouz, j’ai 22 ans et je suis libanaise. Professeure de français au collège et au lycée à l’école Sainte-Anne de Besançon à Beyrouth, je termine actuellement mon Master 2 à l’Université libanaise.

Mon rapport à la lecture remonte à l’enfance et, curieusement, il a commencé d’une manière assez cocasse. Petite, j’avais une envie irrésistible de me démarquer. Alors, pour attirer l’attention et susciter l’admiration, j’ai eu l’idée – un peu théâtrale, je l’admets – de me plonger dans des livres. Au début, je faisais semblant de lire, espérant récolter quelques compliments. Mais à force de tenir le rôle, le jeu est devenu sérieux : les mots ont fini par m’emporter, et la lecture est devenue une habitude aussi naturelle qu’essentielle.

Je dois ce goût des livres à ma grand-mère, qui, sans le savoir, a posé les premières pierres de ma bibliothèque intérieure. À chaque passage en librairie, elle m’offrait un nouveau Martine, alimentant ainsi cette passion naissante. Aujourd’hui encore, même lorsque le temps me manque, j’ai besoin d’être entourée de livres. Il y en a partout chez moi : certains attendent d’être découverts, d’autres sont feuilletés au gré de mes envies, et d’autres encore ont été lus et relus avec la même ferveur. Je sais que la tendance est au minimalisme, mais je reste une incorrigible “amasseuse de livres” – leur simple présence me rend heureuse.

 

Quels genres de livres aimes-tu lire ? Y a-t-il un livre qui t’a particulièrement marquée récemment ?

Grande romantique, j’ai toujours eu un faible pour les romans d’amour. Mais ces derniers mois, le contexte au Liban m’a profondément marquée et a changé mon regard sur la littérature. J’ai ressenti le besoin d’explorer d’autres récits, ceux d’écrivains libanais qui, à travers leurs mots, racontent l’empreinte indélébile laissée par la guerre.

Parmi eux, Incendies de Wajdi Mouawad a été une véritable secousse. Cette pièce de théâtre ne se contente pas de raconter une histoire : elle nous happe, nous bouscule. Dès les premières lignes, la puissance de l’écriture m’a saisie. Il y a dans son style une justesse brute, un souffle dramatique qui vous prend à la gorge et ne vous lâche plus. Les personnages y sont d’une intensité rare, vibrants de douleur et de vérité. En déroulant cette tragédie familiale, Mouawad nous confronte aux blessures d’un pays fracturé, où la haine a rongé les âmes et où l’espoir semble s’être effacé. C’est un texte qui remue, qui interroge, et qui, longtemps après l’avoir refermé, continue de résonner.

 

Comment choisis-tu tes lectures ? (conseils d’amis, critiques, hasard en librairie ou bibliothèque, etc.)

Mes choix de lecture varient selon les périodes. Pendant l’année scolaire, ils sont souvent dictés par mon travail, au gré des œuvres que j’explore avec mes élèves. En dehors de ce cadre, je me laisse guider par mon instinct et mes envies du moment. J’aime suivre l’actualité littéraire, surtout lorsqu’un livre fait polémique : rien ne m’intrigue plus qu’un roman qui divise les lecteurs, suscite des débats enflammés et bouscule les certitudes.

Et puis, ce qui me touche particulièrement, c’est que mes élèves, à leur tour, me suggèrent parfois des titres. Il y a quelque chose de beau dans cet échange : voir la curiosité circuler et se transmettre, d’une génération à l’autre, me rappelle que la lecture est avant tout une aventure collective.

 

As-tu déjà partagé tes impressions de lecture avec d’autres, avant cette formation ? (discussions, réseaux sociaux, blog, etc.)

Oui, absolument ! Pendant un temps, j’animais une page Instagram dédiée où je partageais mes impressions de lecture, en français comme en anglais. J’aimais aussi échanger avec mes professeurs, confronter nos points de vue, approfondir certaines analyses.

Impossible de ne pas mentionner mon expérience en tant que jurée lors de la 12ᵉ édition du Choix Goncourt de l’Orient : un moment inoubliable où j’ai eu l’occasion de défendre mes lectures, d’en débattre lors de l’événement, mais aussi de partager mes impressions à la télévision, sur les réseaux sociaux et même dans un documentaire !

Mais ce qui me passionne le plus aujourd’hui, c’est d’en discuter avec mes élèves. Je consacre même une heure en classe pour en débattre avec eux. C’est devenu l’un de mes moments préférés :  En devenant professeure, ce sont mes élèves qui sont devenus mes interlocuteurs privilégiés pour partager mes coups de cœur littéraires.

 

Quel rôle joue la lecture dans ta vie quotidienne ?

La lecture est une part essentielle de mon identité. Elle nourrit mes échanges, me donne les mots justes et m’offre un terrain familier où je me sens à l’aise. Rien n’est plus naturel, plus réconfortant que de parler d’un livre !

Si je suis la personne que je suis aujourd’hui, c’est en grande partie grâce à la lecture. C’est elle qui m’a menée jusqu’ici, qui m’a permis de décrocher une place dans ce projet. Et je n’ai aucun doute : elle me réserve encore bien des surprises, des rencontres, et des expériences qui continueront de me façonner.

 

Expérience de la formation à l’écriture sonore

 

Qu’est-ce qui t’a motivée à candidater à l’Atelier des deux rives ?

Je voulais voir jusqu’où cette passion pour la littérature et la lecture pouvait encore me mener. Impossible pour moi de laisser passer une opportunité sans la saisir – il faut toujours oser.

Après l’expérience intense et enrichissante du Goncourt Choix de l’Orient, j’avais soif d’une nouvelle aventure, j’avais envie de revivre ce frisson, de plonger à nouveau dans un univers où la littérature est reine et où elle nous rassemble. Participer à un festival d’une telle envergure s’est imposé comme une évidence.

Contribuer, à ma manière, à cet univers littéraire, tant que je le peux, et échanger avec d’autres passionnés me tient profondément à cœur !

 

Peux-tu nous présenter comment s’est déroulée la formation à l’écriture sonore ?

Dès les premières minutes, le ton était donné : rigueur et précision. Amaury Ballet et Antoine Saillard, du Studio Vago, ont mené la formation avec un professionnalisme remarquable, comme s’il s’agissait de former des experts du domaine. Ils ont pris le temps de répondre à toutes nos questions et de nous fournir une documentation détaillée, ce qui témoignait de leur volonté de nous transmettre des bases solides. Le souci du détail était omniprésent, jusque dans les ressources que nous avons reçues après la formation : une documentation riche et des conseils techniques.

 

L’utilisation du matériel de captation sonore était-il une découverte pour toi ? Quelles compétences techniques as-tu trouvées les plus intéressantes ou difficiles à maîtriser ?

Oui, totalement. L’écriture a toujours été mon principal outil d’expression, mais le passage à l’oral impose une toute autre approche. Jusqu’à présent, mon rapport à l’audio se limitait à l’écoute de podcasts sans jamais m’être interrogée sur les aspects techniques qui les sous-tendent. Découvrir le matériel de captation a été fascinant : comprendre les nuances entre un micro USB et un enregistreur numérique, expérimenter les micros cravates, apprendre à capter une ambiance sonore… Ce qui m’a le plus marquée, c’est la précision requise dans la prise de son. Un léger souffle, un mauvais angle, et tout peut être gâché. L’un des défis majeurs a été la gestion du rythme et du volume pour éviter les saturations ou les silences inutiles.

 

L’écriture radiophonique implique un rythme et une approche spécifiques. Comment as-tu perçu cet exercice et en quoi diffère-t-il de l’écriture traditionnelle ?

Là où l’écriture traditionnelle joue sur la richesse lexicale et la structuration des idées sur la page, l’écriture radiophonique impose une autre logique : celle du son, du souffle, du rythme. Chaque phrase doit être pensée pour être entendue, non lue. Contrairement à un texte littéraire où le lecteur peut revenir en arrière et s’attarder sur certains passages, une chronique audio doit être fluide et percutante. C’est une véritable chorégraphie entre la voix, la ponctuation et le silence. Cet exercice m’a appris à écrire autrement, à sculpter le texte pour qu’il trouve sa juste place dans l’oralité.

 

As-tu changé ta façon d’écouter des podcasts littéraires ou des émissions radiophoniques grâce à cette formation ?

Avant, j’écoutais un podcast comme on lit un livre, en me concentrant sur le contenu. Aujourd’hui, je suis beaucoup plus attentive aux choix éditoriaux, à la mise en scène sonore et aux nuances de montage. Ce qui me semblait auparavant naturel me paraît maintenant le fruit d’un travail minutieux et réfléchi.

 

Après cette formation, envisages-tu d’utiliser ces nouvelles compétences dans la préparation et la conduite d’entretiens littéraires ?

Oui, sans hésitation. Grâce à cette formation, j’envisage pleinement d’intégrer ces nouvelles compétences dans la préparation et la conduite d’entretiens littéraires. L’audio offre une dimension intime et immersive qui peut enrichir les échanges avec les auteurs et les rendre plus accessibles à un large public. Expérimenter avec ce format me semble être une suite logique à cette expérience et une manière passionnante d’allier littérature et création sonore.

mercredi 12 mars 2025

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Étudiant-e-s

L’Atelier des deux rives : interview de Lyne

Interview /

Découvrez le portrait de Lyne Mahfouz, étudiante libanaise prenant part au projet L’Atelier des deux rives. Elle revient en quelques mots sur son expérience de la formation à l’écriture sonore. 

 

Portrait de lectrice

 

Peux-tu te présenter en quelques mots et nous parler de ton rapport à la lecture ?

Je m’appelle Lyne Mahfouz, j’ai 22 ans et je suis libanaise. Professeure de français au collège et au lycée à l’école Sainte-Anne de Besançon à Beyrouth, je termine actuellement mon Master 2 à l’Université libanaise.

Mon rapport à la lecture remonte à l’enfance et, curieusement, il a commencé d’une manière assez cocasse. Petite, j’avais une envie irrésistible de me démarquer. Alors, pour attirer l’attention et susciter l’admiration, j’ai eu l’idée – un peu théâtrale, je l’admets – de me plonger dans des livres. Au début, je faisais semblant de lire, espérant récolter quelques compliments. Mais à force de tenir le rôle, le jeu est devenu sérieux : les mots ont fini par m’emporter, et la lecture est devenue une habitude aussi naturelle qu’essentielle.

Je dois ce goût des livres à ma grand-mère, qui, sans le savoir, a posé les premières pierres de ma bibliothèque intérieure. À chaque passage en librairie, elle m’offrait un nouveau Martine, alimentant ainsi cette passion naissante. Aujourd’hui encore, même lorsque le temps me manque, j’ai besoin d’être entourée de livres. Il y en a partout chez moi : certains attendent d’être découverts, d’autres sont feuilletés au gré de mes envies, et d’autres encore ont été lus et relus avec la même ferveur. Je sais que la tendance est au minimalisme, mais je reste une incorrigible “amasseuse de livres” – leur simple présence me rend heureuse.

 

Quels genres de livres aimes-tu lire ? Y a-t-il un livre qui t’a particulièrement marquée récemment ?

Grande romantique, j’ai toujours eu un faible pour les romans d’amour. Mais ces derniers mois, le contexte au Liban m’a profondément marquée et a changé mon regard sur la littérature. J’ai ressenti le besoin d’explorer d’autres récits, ceux d’écrivains libanais qui, à travers leurs mots, racontent l’empreinte indélébile laissée par la guerre.

Parmi eux, Incendies de Wajdi Mouawad a été une véritable secousse. Cette pièce de théâtre ne se contente pas de raconter une histoire : elle nous happe, nous bouscule. Dès les premières lignes, la puissance de l’écriture m’a saisie. Il y a dans son style une justesse brute, un souffle dramatique qui vous prend à la gorge et ne vous lâche plus. Les personnages y sont d’une intensité rare, vibrants de douleur et de vérité. En déroulant cette tragédie familiale, Mouawad nous confronte aux blessures d’un pays fracturé, où la haine a rongé les âmes et où l’espoir semble s’être effacé. C’est un texte qui remue, qui interroge, et qui, longtemps après l’avoir refermé, continue de résonner.

 

Comment choisis-tu tes lectures ? (conseils d’amis, critiques, hasard en librairie ou bibliothèque, etc.)

Mes choix de lecture varient selon les périodes. Pendant l’année scolaire, ils sont souvent dictés par mon travail, au gré des œuvres que j’explore avec mes élèves. En dehors de ce cadre, je me laisse guider par mon instinct et mes envies du moment. J’aime suivre l’actualité littéraire, surtout lorsqu’un livre fait polémique : rien ne m’intrigue plus qu’un roman qui divise les lecteurs, suscite des débats enflammés et bouscule les certitudes.

Et puis, ce qui me touche particulièrement, c’est que mes élèves, à leur tour, me suggèrent parfois des titres. Il y a quelque chose de beau dans cet échange : voir la curiosité circuler et se transmettre, d’une génération à l’autre, me rappelle que la lecture est avant tout une aventure collective.

 

As-tu déjà partagé tes impressions de lecture avec d’autres, avant cette formation ? (discussions, réseaux sociaux, blog, etc.)

Oui, absolument ! Pendant un temps, j’animais une page Instagram dédiée où je partageais mes impressions de lecture, en français comme en anglais. J’aimais aussi échanger avec mes professeurs, confronter nos points de vue, approfondir certaines analyses.

Impossible de ne pas mentionner mon expérience en tant que jurée lors de la 12ᵉ édition du Choix Goncourt de l’Orient : un moment inoubliable où j’ai eu l’occasion de défendre mes lectures, d’en débattre lors de l’événement, mais aussi de partager mes impressions à la télévision, sur les réseaux sociaux et même dans un documentaire !

Mais ce qui me passionne le plus aujourd’hui, c’est d’en discuter avec mes élèves. Je consacre même une heure en classe pour en débattre avec eux. C’est devenu l’un de mes moments préférés :  En devenant professeure, ce sont mes élèves qui sont devenus mes interlocuteurs privilégiés pour partager mes coups de cœur littéraires.

 

Quel rôle joue la lecture dans ta vie quotidienne ?

La lecture est une part essentielle de mon identité. Elle nourrit mes échanges, me donne les mots justes et m’offre un terrain familier où je me sens à l’aise. Rien n’est plus naturel, plus réconfortant que de parler d’un livre !

Si je suis la personne que je suis aujourd’hui, c’est en grande partie grâce à la lecture. C’est elle qui m’a menée jusqu’ici, qui m’a permis de décrocher une place dans ce projet. Et je n’ai aucun doute : elle me réserve encore bien des surprises, des rencontres, et des expériences qui continueront de me façonner.

 

Expérience de la formation à l’écriture sonore

 

Qu’est-ce qui t’a motivée à candidater à l’Atelier des deux rives ?

Je voulais voir jusqu’où cette passion pour la littérature et la lecture pouvait encore me mener. Impossible pour moi de laisser passer une opportunité sans la saisir – il faut toujours oser.

Après l’expérience intense et enrichissante du Goncourt Choix de l’Orient, j’avais soif d’une nouvelle aventure, j’avais envie de revivre ce frisson, de plonger à nouveau dans un univers où la littérature est reine et où elle nous rassemble. Participer à un festival d’une telle envergure s’est imposé comme une évidence.

Contribuer, à ma manière, à cet univers littéraire, tant que je le peux, et échanger avec d’autres passionnés me tient profondément à cœur !

 

Peux-tu nous présenter comment s’est déroulée la formation à l’écriture sonore ?

Dès les premières minutes, le ton était donné : rigueur et précision. Amaury Ballet et Antoine Saillard, du Studio Vago, ont mené la formation avec un professionnalisme remarquable, comme s’il s’agissait de former des experts du domaine. Ils ont pris le temps de répondre à toutes nos questions et de nous fournir une documentation détaillée, ce qui témoignait de leur volonté de nous transmettre des bases solides. Le souci du détail était omniprésent, jusque dans les ressources que nous avons reçues après la formation : une documentation riche et des conseils techniques.

 

L’utilisation du matériel de captation sonore était-il une découverte pour toi ? Quelles compétences techniques as-tu trouvées les plus intéressantes ou difficiles à maîtriser ?

Oui, totalement. L’écriture a toujours été mon principal outil d’expression, mais le passage à l’oral impose une toute autre approche. Jusqu’à présent, mon rapport à l’audio se limitait à l’écoute de podcasts sans jamais m’être interrogée sur les aspects techniques qui les sous-tendent. Découvrir le matériel de captation a été fascinant : comprendre les nuances entre un micro USB et un enregistreur numérique, expérimenter les micros cravates, apprendre à capter une ambiance sonore… Ce qui m’a le plus marquée, c’est la précision requise dans la prise de son. Un léger souffle, un mauvais angle, et tout peut être gâché. L’un des défis majeurs a été la gestion du rythme et du volume pour éviter les saturations ou les silences inutiles.

 

L’écriture radiophonique implique un rythme et une approche spécifiques. Comment as-tu perçu cet exercice et en quoi diffère-t-il de l’écriture traditionnelle ?

Là où l’écriture traditionnelle joue sur la richesse lexicale et la structuration des idées sur la page, l’écriture radiophonique impose une autre logique : celle du son, du souffle, du rythme. Chaque phrase doit être pensée pour être entendue, non lue. Contrairement à un texte littéraire où le lecteur peut revenir en arrière et s’attarder sur certains passages, une chronique audio doit être fluide et percutante. C’est une véritable chorégraphie entre la voix, la ponctuation et le silence. Cet exercice m’a appris à écrire autrement, à sculpter le texte pour qu’il trouve sa juste place dans l’oralité.

 

As-tu changé ta façon d’écouter des podcasts littéraires ou des émissions radiophoniques grâce à cette formation ?

Avant, j’écoutais un podcast comme on lit un livre, en me concentrant sur le contenu. Aujourd’hui, je suis beaucoup plus attentive aux choix éditoriaux, à la mise en scène sonore et aux nuances de montage. Ce qui me semblait auparavant naturel me paraît maintenant le fruit d’un travail minutieux et réfléchi.

 

Après cette formation, envisages-tu d’utiliser ces nouvelles compétences dans la préparation et la conduite d’entretiens littéraires ?

Oui, sans hésitation. Grâce à cette formation, j’envisage pleinement d’intégrer ces nouvelles compétences dans la préparation et la conduite d’entretiens littéraires. L’audio offre une dimension intime et immersive qui peut enrichir les échanges avec les auteurs et les rendre plus accessibles à un large public. Expérimenter avec ce format me semble être une suite logique à cette expérience et une manière passionnante d’allier littérature et création sonore.

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