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Camilla Grudova, La reine des souris – Fiche de lecture

Camilla Grudova © Christina Webber

Camilla Grudova – La reine des souris 

Éditions La table ronde – 48 pages

 

Pays : Canada

Genre : nouvelle

Mots clés :  maternité / fantastique / humour noir

 

Résumé éditeur :

Dans un modeste appartement poussiéreux rempli de livres et de babioles vit un couple de latinistes légèrement hors du temps. Quand la femme tombe enceinte de jumeaux, le mari l’abandonne et elle doit élever seule ses deux enfants, dans le plus grand dénuement. Rien que de très banal.
Mais ajoutez à cela un mélange de vos cauchemars les plus sombres.

(https://www.editionslatableronde.fr/la-reine-des-souris/9791037106704)

 

 

Personnages principaux :

Le couple composé de la narratrice et de Peter, son mari, ainsi que la grand-mère maternelle, mère de la narratrice.

 

 

Thèmes principaux :

 

1. Maternité

La narratrice nous fait part de sa grossesse gémellaire : « Je » tombe enceinte et attend des jumeaux ; « Quand nous apprîmes que c’était des jumeaux, Peter dit que l’échographie ressemblait à une frise antique endommagée… Aucun d’entre nous n’avait de jumeaux dans sa famille. C’était le latin qui faisait çà, décréta Peter, des cygnes ou des dieux barbus me rendaient-ils visite dans mes rêves ? Il se comporta comme si je l’avais trahi de manière mythologique.» (p. 16-17)
puis de sa nouvelle vie de mère célibataire lorsque Peter la quitte : « Je me languissais du sombre et cruel Peter » (p. 30) « Je pensais à Peter tout le temps. J’emmenai les jumeaux en promenade au cimetière où il avait travaillé… Je tâchai de me rappeler toutes les fois où Peter s’était comporté atrocement… » (p. 31)

 

2. Antiquité

La narratrice fait de nombreuses références à l’Antiquité : lorsqu’elle se transforme en louve à la fin du récit, elle fait référence au mythe de Romulus et Rémus pour comparer son rôle de mère avec ses deux jumeaux : « Quelques fois, les jumeaux étaient réveillés quand je revenais à la maison après avoir chassé et volé. Quand je m’approchais d’eux, ils se mettaient en position accroupie et se cachaient les yeux, alors que j’avais volé pour eux toutes sortes de jouets fantaisistes. J’avais plus de tétons en tant que louve, mais ils refusaient de me téter. » (p. 38-39)

 

3. Mort

Travaillant dans un cimetière, Peter revient un matin avec le cadavre d’une naine qu’il cache derrière le comptoir de l’épicerie abandonnée au-dessus de laquelle se trouve le logement du couple : « Il ouvrit le manteau ; à l’intérieur se trouvait le cadavre d’une femme toute petite, une naine, j’imaginais. Elle portait un haut chapeau noir collé à sa tête, comme ma mère L’Oie, des chaussures noires à boucles, une robe noire à froufrous blancs le long de l’ourlet, des poignets et du col, et des bas jaunes. Son visage était lourdement fardé, pour faire beau, mais ses paupières s’étaient ouvertes, alors qu’elle était morte ». (p. 17-18)

 

Valérie Glass, professeure relais à la Villa Gillet
jeudi 13 juin 2024

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Camilla Grudova, La reine des souris – Fiche de lecture

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Camilla Grudova – La reine des souris 

Éditions La table ronde – 48 pages

 

Pays : Canada

Genre : nouvelle

Mots clés :  maternité / fantastique / humour noir

 

Résumé éditeur :

Dans un modeste appartement poussiéreux rempli de livres et de babioles vit un couple de latinistes légèrement hors du temps. Quand la femme tombe enceinte de jumeaux, le mari l’abandonne et elle doit élever seule ses deux enfants, dans le plus grand dénuement. Rien que de très banal.
Mais ajoutez à cela un mélange de vos cauchemars les plus sombres.

(https://www.editionslatableronde.fr/la-reine-des-souris/9791037106704)

 

 

Personnages principaux :

Le couple composé de la narratrice et de Peter, son mari, ainsi que la grand-mère maternelle, mère de la narratrice.

 

 

Thèmes principaux :

 

1. Maternité

La narratrice nous fait part de sa grossesse gémellaire : « Je » tombe enceinte et attend des jumeaux ; « Quand nous apprîmes que c’était des jumeaux, Peter dit que l’échographie ressemblait à une frise antique endommagée… Aucun d’entre nous n’avait de jumeaux dans sa famille. C’était le latin qui faisait çà, décréta Peter, des cygnes ou des dieux barbus me rendaient-ils visite dans mes rêves ? Il se comporta comme si je l’avais trahi de manière mythologique.» (p. 16-17)
puis de sa nouvelle vie de mère célibataire lorsque Peter la quitte : « Je me languissais du sombre et cruel Peter » (p. 30) « Je pensais à Peter tout le temps. J’emmenai les jumeaux en promenade au cimetière où il avait travaillé… Je tâchai de me rappeler toutes les fois où Peter s’était comporté atrocement… » (p. 31)

 

2. Antiquité

La narratrice fait de nombreuses références à l’Antiquité : lorsqu’elle se transforme en louve à la fin du récit, elle fait référence au mythe de Romulus et Rémus pour comparer son rôle de mère avec ses deux jumeaux : « Quelques fois, les jumeaux étaient réveillés quand je revenais à la maison après avoir chassé et volé. Quand je m’approchais d’eux, ils se mettaient en position accroupie et se cachaient les yeux, alors que j’avais volé pour eux toutes sortes de jouets fantaisistes. J’avais plus de tétons en tant que louve, mais ils refusaient de me téter. » (p. 38-39)

 

3. Mort

Travaillant dans un cimetière, Peter revient un matin avec le cadavre d’une naine qu’il cache derrière le comptoir de l’épicerie abandonnée au-dessus de laquelle se trouve le logement du couple : « Il ouvrit le manteau ; à l’intérieur se trouvait le cadavre d’une femme toute petite, une naine, j’imaginais. Elle portait un haut chapeau noir collé à sa tête, comme ma mère L’Oie, des chaussures noires à boucles, une robe noire à froufrous blancs le long de l’ourlet, des poignets et du col, et des bas jaunes. Son visage était lourdement fardé, pour faire beau, mais ses paupières s’étaient ouvertes, alors qu’elle était morte ». (p. 17-18)

 

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