Rien de plus consensuelle que l’idée de transition énergétique. Rien de plus urgent que de ne pas y croire. Ce n’est qu’une fable que toute l’histoire déconstruit.
Les énergies ne sont pas en compétition. Le nouveau ne fait pas disparaitre l’ancien. Par exemple en 1900, en Angleterre, on con- sommait plus de bois rien que pour l’étayage des mines de charbon qu’on en brûlait un siècle plus tôt. Pire encore, en 2020, l’Angleterre brûle quatre fois plus de bois qu’en 1800. De même, le pétrole a ac- cru la consommation mondiale de charbon (nécessaire à l’acier des autos et des pipelines, au ciment des routes) tout au long du XXe siècle et ne s’y est donc jamais substitué. D’où vient alors ce récit étrange qui nous fait croire à la « transition » d’une énergie à l’autre ? Des promesses de l’âge de l’électricité aux mensonges des compagnies pétrolières, Jean-Baptiste Fressoz, historien accompli des techniques et de l’environnement, nous retrace l’histoire d’une illusion.
Ce livre propose une histoire radicalement nouvelle de l’énergie et montre l’étrangeté fondamentale de la notion de transition. Il ex- plique comment matières et énergies sont reliées entre elles, croissent ensemble, s’accumulent et s’empilent les unes sur les autres. Pourquoi la notion de transition énergétique s’est-elle alors imposée ? Comment ce futur sans passé est-il devenu, à partir des années 1970, le futur des gouvernements, des entre- prises et des experts bref, le futur des gens raisonnables ?
L’enjeu est fondamental car les liens entre énergies expliquent à la fois leur permanence sur le très long terme, ainsi que les obs- tacles titanesques qui se dressent sur le chemin de la décarbona- tion.
Rien de plus consensuelle que l’idée de transition énergétique. Rien de plus urgent que de ne pas y croire. Ce n’est qu’une fable que toute l’histoire déconstruit.
Les énergies ne sont pas en compétition. Le nouveau ne fait pas disparaitre l’ancien. Par exemple en 1900, en Angleterre, on con- sommait plus de bois rien que pour l’étayage des mines de charbon qu’on en brûlait un siècle plus tôt. Pire encore, en 2020, l’Angleterre brûle quatre fois plus de bois qu’en 1800. De même, le pétrole a ac- cru la consommation mondiale de charbon (nécessaire à l’acier des autos et des pipelines, au ciment des routes) tout au long du XXe siècle et ne s’y est donc jamais substitué. D’où vient alors ce récit étrange qui nous fait croire à la « transition » d’une énergie à l’autre ? Des promesses de l’âge de l’électricité aux mensonges des compagnies pétrolières, Jean-Baptiste Fressoz, historien accompli des techniques et de l’environnement, nous retrace l’histoire d’une illusion.
Ce livre propose une histoire radicalement nouvelle de l’énergie et montre l’étrangeté fondamentale de la notion de transition. Il ex- plique comment matières et énergies sont reliées entre elles, croissent ensemble, s’accumulent et s’empilent les unes sur les autres. Pourquoi la notion de transition énergétique s’est-elle alors imposée ? Comment ce futur sans passé est-il devenu, à partir des années 1970, le futur des gouvernements, des entre- prises et des experts bref, le futur des gens raisonnables ?
L’enjeu est fondamental car les liens entre énergies expliquent à la fois leur permanence sur le très long terme, ainsi que les obs- tacles titanesques qui se dressent sur le chemin de la décarbona- tion.