Lycée
Samanta Schweblin – Sept maisons vides
Editions Grasset & Fasquelle – 160 pages
Pays : Argentine
Genre : recueil de sept nouvelles
Mots clés : huit clos /quotidien / relations humaines / banalité/ Argentine
Résumé éditeur :
Une femme s’introduit dans des pavillons de banlieue pour sauver des objets du mauvais goût de leurs propriétaires, des enfants confiés à leurs grands-parents naturistes disparaissent, des vêtements sont jetés chaque matin par-dessus une clôture, et une vieille dame est incapable de se souvenir du prénom de son fils – autant de formes de démence qui hantent chacune de ces sept maisons argentines formant le livre. Erreurs impardonnables, silences trop lourds et méprises dramatiques en sont les vrais habitants. Les hommes et les femmes, eux, n’ont pas d’autres choix que de succomber à la folie pour tenter de conjurer leurs peurs et s’en libérer.
(https://www.grasset.fr/livre/sept-maisons-vides-9782246835684/)
Résumé détaillé de chaque nouvelle :
Rien de tout cela : p.5 à p.24
La narratrice et sa mère circulent en voiture devant des maisons d’un quartier résidentiel dans la nuit. Leur voiture s’embourbe dans un des jardins d’une maison ce qui provoque l’attention des occupants, un petit garçon et sa mère. Feignant un malaise, la mère rentre dans la maison et demande à ce qu’on appelle une ambulance. Elle en profite pour visiter la maison et voler des objets. Après être rentrées chez elles, la mère et la fille reçoivent la visite de la propriétaire de la maison qui souhaite récupérer son sucrier.
Mes parents et mes enfants : p. 25 à p. 38
Javier, ex-mari de Marga, vient dans la maison d’été passer du temps avec ses enfants et ses parents, les grands-parents des enfants. Les parents de Javier s’amusent, nus, dans la maison, ce qui rend furieuse Marga.
À un moment donné, les enfants sont introuvables. Marga appelle donc la police. Au final, on les retrouve dans la maison, nus, avec leurs grands-parents.
Ça arrive toujours dans cette maison : p. 39 à p. 46
Depuis la mort du fils de son voisin monsieur Weimer, la narratrice reçoit les vêtements de celui-ci dans son jardin, jetés par la femme de monsieur Weimer. Celui-ci vient donc régulièrement frapper à la porte de la narratrice pour les récupérer.
La respiration caverneuse : p. 47 à p. 120
Description de la vie quotidienne de Lola, personne âgée et son mari, dans leur appartement, sont mariés depuis 57 ans. Tout bascule avec l’installation de nouveaux voisins, une mère et son fils. Lola constate que le fils vient régulièrement voir son mari dans leur jardin.
Puis son mari décède suite à un malaise et Lola se retrouve à gérer sa quotidien seul. Elle est régulièrement réveillée la nuit par le fils de la voisine qui vient frapper à sa porte et s’introduire dans son jardin. On constate plus tard sa démence lorsque la voisine lui rappelle plusieurs fois que son fils est mort dans son jardin.
Quarante centimètres carrés : p. 121 à p. 130
Un soir, une belle-mère demande à sa belle-fille de lui acheter de l’aspirine. En partant à la recherche d’une pharmacie ouverte la belle-fille se remémore son départ pour l’Espagne ainsi que le départ de la maison de sa belle-mère. Elles se retrouvent finalement toutes les deux à habiter dans le même appartement.
Un malchanceux : p. 131 à p. 145
La narratrice, petite fille de 8 ans, doit accompagner ses parents à l’hôpital car sa petite sœur de 3 ans, Abi, a avalé une tasse d’eau de javel.
Pour pouvoir arriver le plus rapidement possible à l’hôpital, son père lui demande sa petite culotte, la voilà ainsi en jupe sans culotte. Pendant que ses parents s’occupent de sa petite sœur, elle rencontre dans la salle d’attente de l’hôpital un homme qui l’amène dans un centre commercial pour lui trouver une petite culotte de remplacement. Cet évènement se produit le jour de son anniversaire.
Sortir : p. 146 à p. 159
Une femme et son mari sont dans le salon de leur appartement, la femme est en peignoir. Ils ne se parlent pas et la femme décide de sortir de l’appartement.
En prenant l’ascenseur elle rencontre un employé de maintenance qui entame la conversation et lui propose de la déposer quelque part. Ils partent ensuite en voiture en roulant lentement, s’arrêtent pour faire des achats dans un kiosque. L’employé est en retard pour le diner de son anniversaire de mariage. Puis finalement la femme repart à pied chez elle et retrouve son mari. A son retour rien n’a bougé ni changé dans l’appartement.
Thèmes principaux :
1. Huis clos
Présent dans la majorité des 7 nouvelles : soit l’ensemble de la nouvelle se déroule au domicile du personnage principal (nouvelles n°2, n°3, n°4), soit celle-ci prend comme point de départ et/ou point d’arrivée le domicile (nouvelles n°1, n°5, n°6, n°7). Certains personnages quittent leur domicile ou préparent leur départ quand d’autres sont en transit entre deux villes ou cherchent à s’introduire chez les autres.
2. Banalité du quotidien
Quelque soit l’âge des personnages principaux (enfant, adulte ou personne âgée), les sept nouvelles ont comme point commun la description de la banalité du quotidien : tâches ménagères, accidents ménagers, courses alimentaires, achats à la pharmacie, problèmes techniques d’immeuble, problèmes de voisinage ou encore relations conjugales.
3. Relations humaines
La relation avec autrui est au centre de chaque nouvelle, qu’elle soit familiale : mari/femme, enfant/parent, enfant/grand parent, ou avec des inconnus : voisins, personnel d’entretien, mendiant. L’autrice décrit des personnages qui s’observent de près ou de loin, à travers un jeu de fascination ou de répulsion pour autrui, qu’il soit un membre de la famille, un voisin ou un parfait inconnu.
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Samanta Schweblin – Sept maisons vides
Editions Grasset & Fasquelle – 160 pages
Pays : Argentine
Genre : recueil de sept nouvelles
Mots clés : huit clos /quotidien / relations humaines / banalité/ Argentine
Résumé éditeur :
Une femme s’introduit dans des pavillons de banlieue pour sauver des objets du mauvais goût de leurs propriétaires, des enfants confiés à leurs grands-parents naturistes disparaissent, des vêtements sont jetés chaque matin par-dessus une clôture, et une vieille dame est incapable de se souvenir du prénom de son fils – autant de formes de démence qui hantent chacune de ces sept maisons argentines formant le livre. Erreurs impardonnables, silences trop lourds et méprises dramatiques en sont les vrais habitants. Les hommes et les femmes, eux, n’ont pas d’autres choix que de succomber à la folie pour tenter de conjurer leurs peurs et s’en libérer.
(https://www.grasset.fr/livre/sept-maisons-vides-9782246835684/)
Résumé détaillé de chaque nouvelle :
Rien de tout cela : p.5 à p.24
La narratrice et sa mère circulent en voiture devant des maisons d’un quartier résidentiel dans la nuit. Leur voiture s’embourbe dans un des jardins d’une maison ce qui provoque l’attention des occupants, un petit garçon et sa mère. Feignant un malaise, la mère rentre dans la maison et demande à ce qu’on appelle une ambulance. Elle en profite pour visiter la maison et voler des objets. Après être rentrées chez elles, la mère et la fille reçoivent la visite de la propriétaire de la maison qui souhaite récupérer son sucrier.
Mes parents et mes enfants : p. 25 à p. 38
Javier, ex-mari de Marga, vient dans la maison d’été passer du temps avec ses enfants et ses parents, les grands-parents des enfants. Les parents de Javier s’amusent, nus, dans la maison, ce qui rend furieuse Marga.
À un moment donné, les enfants sont introuvables. Marga appelle donc la police. Au final, on les retrouve dans la maison, nus, avec leurs grands-parents.
Ça arrive toujours dans cette maison : p. 39 à p. 46
Depuis la mort du fils de son voisin monsieur Weimer, la narratrice reçoit les vêtements de celui-ci dans son jardin, jetés par la femme de monsieur Weimer. Celui-ci vient donc régulièrement frapper à la porte de la narratrice pour les récupérer.
La respiration caverneuse : p. 47 à p. 120
Description de la vie quotidienne de Lola, personne âgée et son mari, dans leur appartement, sont mariés depuis 57 ans. Tout bascule avec l’installation de nouveaux voisins, une mère et son fils. Lola constate que le fils vient régulièrement voir son mari dans leur jardin.
Puis son mari décède suite à un malaise et Lola se retrouve à gérer sa quotidien seul. Elle est régulièrement réveillée la nuit par le fils de la voisine qui vient frapper à sa porte et s’introduire dans son jardin. On constate plus tard sa démence lorsque la voisine lui rappelle plusieurs fois que son fils est mort dans son jardin.
Quarante centimètres carrés : p. 121 à p. 130
Un soir, une belle-mère demande à sa belle-fille de lui acheter de l’aspirine. En partant à la recherche d’une pharmacie ouverte la belle-fille se remémore son départ pour l’Espagne ainsi que le départ de la maison de sa belle-mère. Elles se retrouvent finalement toutes les deux à habiter dans le même appartement.
Un malchanceux : p. 131 à p. 145
La narratrice, petite fille de 8 ans, doit accompagner ses parents à l’hôpital car sa petite sœur de 3 ans, Abi, a avalé une tasse d’eau de javel.
Pour pouvoir arriver le plus rapidement possible à l’hôpital, son père lui demande sa petite culotte, la voilà ainsi en jupe sans culotte. Pendant que ses parents s’occupent de sa petite sœur, elle rencontre dans la salle d’attente de l’hôpital un homme qui l’amène dans un centre commercial pour lui trouver une petite culotte de remplacement. Cet évènement se produit le jour de son anniversaire.
Sortir : p. 146 à p. 159
Une femme et son mari sont dans le salon de leur appartement, la femme est en peignoir. Ils ne se parlent pas et la femme décide de sortir de l’appartement.
En prenant l’ascenseur elle rencontre un employé de maintenance qui entame la conversation et lui propose de la déposer quelque part. Ils partent ensuite en voiture en roulant lentement, s’arrêtent pour faire des achats dans un kiosque. L’employé est en retard pour le diner de son anniversaire de mariage. Puis finalement la femme repart à pied chez elle et retrouve son mari. A son retour rien n’a bougé ni changé dans l’appartement.
Thèmes principaux :
1. Huis clos
Présent dans la majorité des 7 nouvelles : soit l’ensemble de la nouvelle se déroule au domicile du personnage principal (nouvelles n°2, n°3, n°4), soit celle-ci prend comme point de départ et/ou point d’arrivée le domicile (nouvelles n°1, n°5, n°6, n°7). Certains personnages quittent leur domicile ou préparent leur départ quand d’autres sont en transit entre deux villes ou cherchent à s’introduire chez les autres.
2. Banalité du quotidien
Quelque soit l’âge des personnages principaux (enfant, adulte ou personne âgée), les sept nouvelles ont comme point commun la description de la banalité du quotidien : tâches ménagères, accidents ménagers, courses alimentaires, achats à la pharmacie, problèmes techniques d’immeuble, problèmes de voisinage ou encore relations conjugales.
3. Relations humaines
La relation avec autrui est au centre de chaque nouvelle, qu’elle soit familiale : mari/femme, enfant/parent, enfant/grand parent, ou avec des inconnus : voisins, personnel d’entretien, mendiant. L’autrice décrit des personnages qui s’observent de près ou de loin, à travers un jeu de fascination ou de répulsion pour autrui, qu’il soit un membre de la famille, un voisin ou un parfait inconnu.
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