Lycée
On fêtera cette année les 40 ans de la Marche pour l’égalité et contre le racisme, dite « Marche des beurs », petit morceau d’histoire dans celle, plus vaste, de l’immigration. En 1983, quelques jeunes des Minguettes menés par Toumi Djaïdja – blessé par des policiers quelques mois plus tôt – et le Père Christian Delorme, militant pacifiste, lancent cette Marche pacifique de protestation quant à la manière dont sont traités les jeunes issus de l’immigration maghrébine. Dans un contexte de violences racistes sans précédent ou presque. Ils sont une poignée au départ de Marseille avec l’objectif de rallier Paris, et quelques milliers à l’arrivée dans la capitale. En revenant sur cet épisode qui aboutit notamment à l’octroi de la carte de séjour de 10 ans par le gouvernement socialiste, Maryline Desbiolles livre un travail aussi introspectif que rétrospectif – à la rencontre notamment de certains des acteurs principaux de la Marche et de leurs témoignages. Surtout, elle pose une question d’actualité : « La Marche pour l’égalité et contre le racisme est-elle possible aujourd’hui ? » Et en conclut que son plus grand mérite est bel et bien d’avoir existé.
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On fêtera cette année les 40 ans de la Marche pour l’égalité et contre le racisme, dite « Marche des beurs », petit morceau d’histoire dans celle, plus vaste, de l’immigration. En 1983, quelques jeunes des Minguettes menés par Toumi Djaïdja – blessé par des policiers quelques mois plus tôt – et le Père Christian Delorme, militant pacifiste, lancent cette Marche pacifique de protestation quant à la manière dont sont traités les jeunes issus de l’immigration maghrébine. Dans un contexte de violences racistes sans précédent ou presque. Ils sont une poignée au départ de Marseille avec l’objectif de rallier Paris, et quelques milliers à l’arrivée dans la capitale. En revenant sur cet épisode qui aboutit notamment à l’octroi de la carte de séjour de 10 ans par le gouvernement socialiste, Maryline Desbiolles livre un travail aussi introspectif que rétrospectif – à la rencontre notamment de certains des acteurs principaux de la Marche et de leurs témoignages. Surtout, elle pose une question d’actualité : « La Marche pour l’égalité et contre le racisme est-elle possible aujourd’hui ? » Et en conclut que son plus grand mérite est bel et bien d’avoir existé.
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