A la fin des années 50, Ôé Kenzaburô s’affirme comme l’enfant terrible des lettres japonaises. Son inspiration exprime le frénétique » mal de vivre » d’une » génération perdue » marquée par le souvenir de la défaite. Au cours de l’été 1963, le jeune romancier voit commencer pour lui une » vie nouvelle » : la naissance de son premier fils lourdement handicapé, la rencontre des victimes de Hiroshima lui découvrent l’absurdité cruelle d’un Mal dont son œuvre romanesque, couronnée par le Prix Nobel en 1994, ne va cesser de questionner la signification.
A la fin des années 50, Ôé Kenzaburô s’affirme comme l’enfant terrible des lettres japonaises. Son inspiration exprime le frénétique » mal de vivre » d’une » génération perdue » marquée par le souvenir de la défaite. Au cours de l’été 1963, le jeune romancier voit commencer pour lui une » vie nouvelle » : la naissance de son premier fils lourdement handicapé, la rencontre des victimes de Hiroshima lui découvrent l’absurdité cruelle d’un Mal dont son œuvre romanesque, couronnée par le Prix Nobel en 1994, ne va cesser de questionner la signification.